Galerie

Ursula Caruel

Croissance, Sémination, Naître qu’un arbre sont les titres qu’Ursula Caruel choisit pour son travail ! La délicatesse de ses dessins tout de dentelle botanique et ces titres évocateurs nous ont orientés vers le travail de l’artiste dont les œuvres font vibrer notre thème. Ursula Caruel s’attache à faire sortir le dessin immobile et cadré de sa feuille afin de le rendre vivant. Elle vit et travaille à Arles.

Nous la remercions de nous avoir donné accès à son monde végétal. Plongez-y, vous y retrouverez la liberté de ses poèmes dessinés tels des ondulations musicales, traces du vivant.

Découvrez l’émerveillement organique de son travail, ses murs tatoués, la poésie de ses gestes en visitant son site.  https://www.ursulacaruel.com/works

Nathalie Crame

Véronique Poppe et Christian Rolet

Elle dessine, il peint. Véronique Poppe et Christian Rolet se sont retrouvés, d’une manière inédite, à créer ensemble, par interventions successives, couche après couche, sur une même œuvre. Ces deux artistes sont également « couple à la ville », selon l’expression consacrée. Le résultat de cette rencontre entre ces deux univers très différents, délicat et esthétique, d’un côté, dense et charnel, de l’autre, crée ce que Danielle Gillemon a nommé un troisième talent !

Ce troisième talent issu de ces deux écritures provoquent et évoquent à bien des égards le thème de notre colloque comme vous pourrez l’admirer en poursuivant votre découverte sur leurs sites.

Yasmina Assbane

Yasmina Assbane est une artiste belge qui nous touche par la poésie, la délicatesse mais aussi l’humour qui se dégage de son travail. En détournant les objets essentiellement féminins de leur fonction première, elle interroge les stéréotypes mais surtout donne à voir un monde parallèle dont se dégage une inquiétante et néanmoins amusante familiarité. Par exemple, Yasmina Assbane s’empare de l’icône de la Vierge Marie, elle la découpe, efface l’enfant ou la vierge. Son intervention artistique troue et déplace ainsi cette image mythique pour en faire surgir une série de questions sur la maternité et la femme qui ne sont pas sans rappeler la magnifique formule de Marie-Hélène Brousse « vider la mère ».  Tout un programme que je vous invite à prolonger en la rejoignant sur Instagram, vous y découvrirez des dessous « sang dessus dessous » !

Dominique Sonnet

Avec l’artiste belge Dominique Sonnet, nous entrons dans le monde sensible dont le mystère reste entier. Ses photos et ses peintures convoquent le regard mais l’objet demeure insaisissable. Un mouvement fugitif, une présence pressentie apparait derrière le voile des eaux mouvantes de l’évanescence. Émergence de la vie, Origine, Être[s]réunis, Fleur de peau titrent les œuvres que l’artiste a choisi pour nous, en lien avec le thème de PIPOL 10 !

Si vous aimez laisser glisser votre regard sous la surface, allez donc découvrir ses travaux sur son site !

Françoise Laporte

Françoise Laporte, artiste plasticienne s’empare du papier, du textile, de la couleur, du fil ou de l’espace et c’est toujours de féminité et de voyage dont elle nous parle. Sur le papier de soie, un dessin à l’encre noire joue du contraste entre la matière fragile et délicate et le geste répétitif, vif et déterminé de l’artiste. Elle tord le fil de fer, apparait alors la danse d’une femme avec son ombre. Dans ses peintures, les éphémères battent des ailes, on les sent nous frôler, elles sortent du cadre et une silhouette féminine se détache. Françoise Laporte joue avec les formes, au fil de ses réalisations, le triangle l’emporte et nous conduit, vous le verrez sur son site, vers « Vénus au-delà des monts » !

Fred Swoboda

Le travail photographique de Fred Swoboda dévoile un monde inconnu, coloré, symétrique ou anarchique ; le fractal répondant au désordre. Ses photographies scrutent la goutte d’eau, la bulle de savon, une feuille dans son intimité structurale. Il en tire le portrait caché, pose son regard au cœur de la vibration de la lumière.  Avec les photographies de Fred Swoboda, un autre regard se porte sur les objets et les éléments qui nous entourent, du caché se révèle.

Il égrène les saisons derrière son objectif, « Du nouveau ! » vous attend sur son site !

Emmanuel Kervyn

Le travail d’Emmanuel Kervyn tend vers le dé-figuration ou vers l’abstraction construite. À partir d’un geste aléatoire, répétitif, à la limite de l’insensé, une forme surgit sur le papier ou le carton. Déchirure, froissement, découpe révèle la troisième dimension cachée dans la feuille de papier, contenue dans la matière. Parfois le stylo remplace le cutter et c’est l’écriture elle-même qui dessine. Rehausser d’or la caisse de carton, objet banal par excellence, questionne le geste artistique en confrontant le précieux au matériau ordinaire. De ces deux mondes, un troisième ! Performance, vidéo, installation autant de formes où se décline le papier que vous pourrez découvrir sur son site.

Catho Hensmans

Si vous rencontrez un personnage sorti de l’univers foisonnant de Catho Hensmans vous ne l’oublierez pas ! Qu’il soit couché sur un dessin, logé dans un de ses assemblages ou qu’il émerge de la terre de ses porcelaines, il vous racontera les histoires les plus banales du quotidien sans en maquiller les faux semblants.

Catho dessine comme elle respire, ses idées filent à grande vitesse, les séries qu’elles façonnent avec tendresse et acharnement en témoignent. Du noir et blanc à la couleur chatoyante, peu importe, on plonge dans son univers émaillé de détails infimes révélant le regard à la fois tendre, attentif et sans concession que l’artiste porte sur le genre humain et le monde. Parfois cru ou grinçant, souvent drôle, le travail de Catho Hensmans est une invitation à l’accompagner dans sa frénésie sauvage, piquante mais tellement savoureuse.

Hugues Dubuisson

Hugues Dubuisson travaille avec des matériaux tels que le plâtre, la silicone, le polyuréthane, le polyester ou la fibre de verre. Avant d’être représentation, son œuvre montre la matière palpable ainsi qu’un rapport étroit avec le corps. C’est en effet dans un corps à corps que l’artiste crée, creusant, moulant, dénudant, mettant en avant le paradoxe de ce qui se voit, ne se voit pas et s’éprouve. C’est à l’existence et à l’inexistence que nous sommes confrontés, à des masses, à des sculptures qui, telles des matrices, proposent des trouées, des replis où le mystère de vie et de la mort percutent. Le corps est au centre du travail de Hugues Dubuisson, en tant que matière, volume, intérieurs, rugosités et douceurs. Pas de bonnes formes mais une interrogation de la matière elle-même en tant qu’elle résiste tout en servant de support.

Hélène Coppens

Frédéric Reddmann

Influencé par le street art, c’est la couleur qui prédomine dans le travail de Frédéric Reddman. Graphiste, il privilégie le hasard de la rencontre entre la peinture et le support et se laisse guider, geste après geste. Tout en recherchant l’équilibre, l’artiste crée une « autre réalité », une réalité où souvent c’est le virtuel qui domine. Qu’est ce qui est palpable, qu’est-ce qui se cache dans l’image, derrière l’image ? Qui regarde ?  C’est bien surtout du regard qu’il s’agit et que l’artiste voile, couvre par son univers aux couleurs vives qui nous aveuglent.

Hélène Coppens

 

 

 

Philip Von Thau

Philip Von Thau est né à Berlin et vit à Bruxelles depuis plus de 20 ans. Il est impliqué dans la vie culturelle de sa commune. Il a mis sur pied avec les habitants du quartier la gAalerie à ciel ouvert qui propose des expositions de photographies à Ixelles. Son travail artistique évoque la déshumanisation lorsque la technique l’emporte sur l’être parlant qui dans ses photos est le plus souvent soustrait au profit des objets et des reflets. Il n’est pas sans lien avec la question toujours épineuse du désir et de la volonté abordée lors des préparations des journées de Pipol 10 !

L’artiste pose un regard sur la ville à travers une flaque, une vitrine, les buildings. Lorsque le visage froid et impersonnel d’un mannequin se pose sur une grue de chantier, par la magie de la photo, une question sur l’humanité surgit.

Echo, résonnance, superposition d’images se révèlent à nous dans un shooting croisé de reflets. Les traces de ce qui généralement s’éclipse apparaissent dans un jeu entre lumière et miroir. Il nous défocalise !

Rachel Silski

Rachel Silski est peintre, de sa peinture surgit une écriture.

Traits, brisures, signes ou idéogrammes se dessinent dans ses œuvres dont les couleurs semblent parfois les recouvrir ou les découvrir. Les amateurs de peinture chinoise apprécieront l’écho qui en est fait dans son travail sensible et brut à la fois.

C’est bien de trace dont Rachel Silski se fait l’écho : trace comme écriture mais aussi comme souvenirs : mémoire intime quand il s’agit par exemple du corps, mémoire collective quand elle s’inspire de la première guerre mondiale (« traces de coquelicots »). Ses œuvres résonnent particulièrement avec les élaborations de Lacan autour de la lettre, comme littoral, comme bord du réel ainsi que celles concernant le S1, signifiant tout seul, qui marque le corps de l’être parlant, déterminant son mode-de-jouir singulier.

Hélène Coppens

Valérie Buchel

Les dessins de Valérie Buchel résonnent de manière toute particulière avec le thème de Pipol. Sa manière de transmettre ce qu’il en est de sa création fait écho à la complexité et la variété de la question de la filiation : images entremêlées, corps qui se font et se défont, désir et trait incertain.

Voici ce qu’elle nous transmet de son travail :

 

[…]

Ce qui ne peut se dire est jeté sur la feuille.

Un morceau de corps. Un visage égaré. Une tâche qui deviendra une forme. Un trait hasardeux s’imbrique dans la forme d’à côté et transperce la limite de l’autre. Et puis, tout s’emballe ; le geste s’active, le trait s’agite et vient titiller ces espaces blancs qui se remplissent de la musicalité intérieure de l’instant, venant lacérer ces bouts de corps (dé)construits.

Construire déconstruire reconstruire.

S’engouffrer dans la jungle du dessin et s’y perdre. Prendre un peu de recul. Respirer. Aiguiser le regard et s’y fondre à nouveau.

Remplir de charcoal noir, en apprécier la douce caresse puis le lacérer de coups de gomme.

Y mettre des couches et des couches : crayon, pastel, fusain, peinture. Plein. Trop.

Combler le vide par des gestes qui débordent.

Saturer l’espace en vue d’une libération. Déchargement.

Par la gomme, voiler la déchirure.

Choisir ce qui peut disparaître.

[…]

Petit à petit la symphonie de gestes tracassés devient répertoire de signes, les expérimentations plastiques prennent corps et deviennent une histoire à se raconter.

Une ode pour ceux qui chutent mais qui continuent d’avancer.

Valérie Buchel

Sofie Vangor

Sofie Vangor, issue des Marolles à Bruxelles, est plasticienne et professeur à l’Académie des Beaux-Arts de Liège.

C’est une artiste libre, curieuse et engagée, dans le sens d’une implication personnelle forte. Son travail autobiographique, comme nous le précise Judith Kazmierczak, « transmue ses virages de vie ou de mort en de fulgurantes percées artistiques qui ébranlent toutes les illusions de maîtrise de sa destinée. Grâce à sa ferveur artistique, Sofie Vangor a toujours déjoué trauma, impasse et désespoir ».

Elle est l’auteur d’un art hybride, en perpétuel renouvellement. Elle peut utiliser la gravure, le textile, la peinture, la photographie, l’écriture pour poétiser le grave, comme elle aime l’exprimer. Son travail de performeuse vise par ailleurs à désacraliser l’art en l’amenant dans la rue, lui permettant de rester en contact avec son milieu d’origine. Plus particulièrement, sa pratique artistique du tatouage éphémère qui fait partie intégrante de son œuvre depuis 2014 – référée à un moment autobiographique percutant –, lui sert de médium pour créer un moment particulier de réflexion et d’art dans l’espace public.

En lien avec le thème de PIPOL10, le travail issu de sa confrontation inattendue à la naissance prématurée de ses jumeaux en 2014 nous a particulièrement intéressés. Elle a constitué la matrice d’une très forte exposition intitulée « Nonante jours ». Pour celle-ci, S. Vangor a mêlé des techniques connues, broderies et gravures, à des médias nouveaux comme la vidéo. Telles des pièces de puzzle, les techniques s’imbriqueront progressivement pour constituer l’unité chorale de son propos – l’unité de ces nonante jours. À découvrir sur son site : https://sofievangor.blogspot.com

Anne Chaumont

Pascale Simonet

Pascale Simonet est une artiste belge au travail sensible, gracile et vibrant. Ses dessins tels des dentelles de crayonné nous emmènent au cœur de la délicatesse révélant la fragilité et la beauté de la vie, autant d’espaces ouverts sur « le silence de l’intime », titre d’une série de ses œuvres. Ses esquisses nous plongent dans un lacis de soie où l’affleurement d’une trace, les impressions autour d’un vide central ornent et donnent vie au papier froissé révélant une présence en creux. Son crayon danse entre apparition et disparition, écriture d’une trace de « l’impossible rencontre » que l’on retrouve sur son site.  Pascale Simonet brode les cicatrices de vie et la part d’imperceptible se fraye un chemin jusqu’à nous. Points de suture autant que point de suspension, c’est du mystère de la vie dont nous parlent ses dessins enlaçant douleur et mouvement, végétal et corporel, organique et onirique.

Son travail évoque ainsi à merveille le thème de nos journées qui approchent à grand pas.

Nathalie Crame

Céline Danloy

©Danloy Céline : https://vagalamonline.com

Céline Danloy, alias Vagalam 007 est une photographe et vidéaste belge qui s’est spécialisée avec frénésie dans  les photographies urbaines, les interviews vidéos et les capsules vidéos militantes.

Ses photographies captent l’impact de la marche du monde, entre construction et abandon. Elle cherche le point de vue qui nous restituera l’archéologie des vies passées pour en constituer un tableau contemporain. Son regard teinté d’humour et de tendresse esthétise la déglingue, lui redonne du panache.

De découvertes en aventures, elle se risque, se faufile pour faire surgir l’image et dans un clignement d’œil, elle nous offre la vie qui fut. Son objectif attrape un écheveau de poussière, un éclat de lumière. Une place pour ce qui s’efface apparaît. Ses photos à la dimension éminemment tactile rendent l’atmosphère étrange, parfois apocalyptique des lieux empreints d’un passé riche, parfois tragique, à présent silencieux et désertés. Elle redonne le lustre d’antan aux cathédrales de métal, aux friches industrielles, témoignant d’une splendeur à jamais perdue mais que le cliché ramène à la vie. Esthétique de la rouille, lumière saisie sur le vif, la photographe par le grain de ses images nous invite à nous laisser aller à la beauté nostalgique. Elle métamorphose la pénombre des vestiges dévorés par le temps, soutire une histoire au mur à laquelle elle nous convie.

Présentation des artistes

Chacun.e.s des artistes repris ci-dessous a accepté de nous proposer quelques images en lien avec le thème du congrès européen de psychanalyse, PIPOL 10.

Il.elle.s ont accepté de faire résonner les textes du blog en s’emparant du thème pour proposer les visuels que nous aurons la chance de découvrir tout au long de ces mois de préparation en direction du congrès.

Nous faisons le pari que les images de ces artistes rehausseront les trouvailles de chaque texte.

Ces images, vous pourrez les retrouver sur le site des artistes dont les liens sont ci-dessous. Vous risquez de faire des découvertes, tomber sur  ce que vous ne cherchiez pas et qu’une rencontre vous bouleverse. Car les images de ces artistes, vous le verrez, ne démontrent pas, elles émeuvent, percent, s’inscrivent, éclairent pour reprendre ce que Jacques-Alain Miller dit du mot dans son cours du 6 mai 2009, Chose de finesse en psychanalyse.

Nous avons également sollicité le regard poétique de collègues de l’ACF Belgique dont vous pourrez apprécier l’écho au gré des textes.

Nathalie Crame

 

Assbane Yasmina : yasminaassbane

Baudon Dominique : baudondom@gmail.com

Buchel Valérie

Caruel Ursula : www.ursulacaruel.com

Danloy Céline : https://vagalamonline.com

Dubuisson Hughes : www.hughesdubuisson.be

Hensmans Catho : www.cathohensmans.org

Kervyn Emmanuel : https://www.emmanuelkervyn.com

Laporte Françoise : https://www.francoiselaporte.com/

Poppe Véronique : www.veroniquepoppe.com

Reddman Frédéric : www.instagram.com/frederic_reddmann/

Rolet Christian : www.christianrolet.com

Silski Rachel : https://www.facebook.com/rachelsilskipeintrebruxelles

https://www.instagram.com/rachel_peintre_a_bruxelles_/

Simonet Pascale : https://www.pascale-simonet.be/

Sonnet Dominique : https://www.dominiquesonnet.be/ & https://www.facebook.com/dominique.sonnet.3/

Swoboda Frédéric : www.swoboda.be

Vandenheuvel Jonathan

Vangor Sofie : https://sofievangor.blogspot.com/

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